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LAISSEZ MOI ËTRE CE QUE JE SUIS
JE NE CHANGERAI PAS
JE NE SUIS PAS PARFAITE
MAIS JE SUIS COMME JE SUIS
ET JE LE RESTERAI
Date de création : 16.06.2012
Dernière mise à jour :
11.09.2025
5288 articles
Vous serez toujours comblée, si vous savez apprécier les petites choses de la vie.....Comme je le fais...
MERCI ERIC SPANO
LES LARMES DE LA TERRE
© Eric SPANO
Les larmes de la terre
Se noient dans l'océan ;…
Voyez ! C'est notre mère,
Qui pleure ses enfants.
Ils sont devenus fous,
Ils font couler le sang ;
Sans vergogne, ils bafouent
Leurs frères innocents.
Et j'ai vu les rivières
Charrier son chagrin,
Et ses vaines prières
Se briser au matin.
Ainsi martyrisée
Par la chair de sa chair,
Elle tourne, brisée
Par la haine ordinaire.
Pourquoi la souillent-ils,
Au lieu de la chérir ?
Pourquoi se battent-ils,
Au lieu de s'accomplir ?
Mais quel est donc ce mal
Qui ronge ses enfants ?
Ces chevaliers du Graal
Qui ont reçu, pourtant,
Le génie des étoiles,
La force des océans.
L'Univers tout entier,
D'un Amour infini,
S'est un jour divisé
Pour leur donner la vie.
Si seulement ils pouvaient
Regarder dans leur cœur,
Alors, ils y verraient
La plus belle Lueur...
JE DORS PEU ET CETTE NUIT JE PENSAIS A CE POEME
MAMAN LE CONNAISAIT PAR COEUR ET ME L'AVAIT APPRIS
PARMI TANT D'AUTRES
LE REPAS PREPARE
Le Repas préparé
Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ;
Le maître va rentrer ; sur la table de chêne
Avec la nappe neuve aux plis étincelants
Mets la faïence claire et les verres brillants.
Dans la coupe arrondie à l’anse en col de cygne
Pose les fruits choisis sur des feuilles de vigne :
Les pêches que recouvre un velours vierge encor,
Et les lourds raisins bleus mêlés aux raisins d’or.Que le pain bien coupé remplisse les corbeilles,
Et puis ferme la porte et chasse les abeilles…
Dehors le soleil brûle, et la muraille cuit.
Rapprochons les volets, faisons presque la nuit,
Afin qu’ainsi la salle, aux ténèbres plongée,
S’embaume toute aux fruits dont la table est chargée.
Maintenant, va puiser l’eau fraîche dans la cour ;
Et veille que surtout la cruche, à ton retour,
Garde longtemps glacée et lentement fondue,
Une vapeur légère à ses flancs suspendue.
Albert Samain, né à Lille le 3 avril 1858, mort à Magny-les-Hameaux le 18 août 1900, est un poète symboliste français.
Son père étant décédé alors qu’il n’avait que 14 ans, il dut interrompre ses études pour gagner sa vie et devint employé de commerce. Vers 1880, il fut envoyé à Paris, où il décida de rester. Il trouva un emploi de commis à l’Hôtel de ville, et fut bientôt rejoint par sa famille.
Depuis longtemps attiré par la poésie, il commença à fréquenter les cercles à la mode, tels que les Hirsutes et les Hydropathes, et commença à réciter ses poèmes aux soirées du « Chat noir ». Il participa à un cercle littéraire qui réunissait quelques amis (dont Antony Mars, Alfred Valette et Victor Forbin) dans une arrière boutique de la rue Monsieur-le-Prince.
Au début des années 1890, fortement influencé par Baudelaire, il évolua vers une poésie plus élégiaque. En 1893, la publication du recueil « Au jardin de l’Infante » lui valut un succès immédiat. La perfection de la forme alliée à une veine mélancolique et recueillie caractérise un art d’une sensibilité extrême. Les poésies de Samain furent réimprimées un nombre considérable de fois jusque dans les années 1930. De nombreux musiciens composèrent des mélodies sur ses textes, parmi lesquelles plusieurs chefs d’oeuvre (citons « Arpège » de Gabriel Fauré). Il collabora notamment au « Mercure de France », à la fondation duquel il avait participé, et à « La Revue des Deux Mondes ».
Du point de vue des formes poétiques, un de ses apports majeurs fut l’invention d’un genre de sonnet à quinze vers.
Miné par la phtisie, il mourut après seulement quelques années de production littéraire.
Source : Wikipédia
MERCI ERIC SPANO
UN JOUR, PEUT-ETRE…
© Eric SPANO
Voyez ces gens au dos courbé,
Qui marchent seuls et ne rient plus,…
Pleins de remords et de regrets
D’avoir toujours trop attendu.
Chaque matin devant leur glace,
Ils n’osent plus se regarder ;
Témoin cruel du temps qui passe,
Ils ont si peur de leur reflet.
Si seulement toutes ces rides
Etaient les fruits de la passion ;
Si seulement des yeux humides
Avaient abreuvé leurs sillons.
Tout ce qu’on dit quand on se ment,
Ils l’ont trop longtemps murmuré :
« Un jour peut-être, un jour sûrement,
J’aurai la force et j’oserai... »
Et dans leur coeur devenu sage,
Résonne alors le vieil adage :
« À ne pas vouloir quand on peut,
On ne peut plus quand on le veut »...
A l'heure où la forêt Amazonienne brûle, où les désastres écologiques s'accumulent, où l'humanité, dans son ensemble, ne semble pas mesurer l'ampleur du problème, je voulais publier à nouveau ce petit poème...
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L’ARGENT NE SE MANGE PAS
©2019 Eric SPANO
Quand il n’y aura plus d’animaux,
Plus rien qui pousse dans les bois ;
Quand le plus grand de tous tes maux
Sera de savoir comme on boit ;
Quand les hommes n’auront de cesse
Que de vouloir sauver leur peau,
Que vaudront toutes tes richesses
Devant un simple verre d’eau ?
À quoi servira ta fortune,
Quand tout aura été détruit,
Que la terre deviendra lune
Et s’enfoncera dans la nuit ?
Quand la faim creusera ta peau,
Avant de passer à trépas,
Tu t’apercevras, pas de pot,
Que l’argent ne se mange pas !
Ajoutée le 28 avr. 2018 Poème écrit et dit par Eric SPANO - Musique : Michel PÉPÉ "Le cœur des Anges" - Vidéo : Extraits de "Final Fantasy 13". Pour en savoir, plus visitez la page FB de l'auteur :https://www.facebook.com/eric.spano.a... ou le site WEB : http://www.ericspano.net